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Mini-Review

Gewalt im Strafvollzug: Prävalenz, Erscheinungsformen und Risikofaktoren

Published Online:https://doi.org/10.1024/1661-8157.98.22.1279

Beim Vergleich verschiedener Studien über Gewalt im Strafvollzug ist zu berücksichtigen, dass sich Vollzugsinstitutionen stark voneinander unterscheiden. Studien aus der Schweiz ergaben, dass etwa jeder vierte Insasse mindestens einmal während der Haft mit Gewalt auffällt. Dabei haben die Gewalthandlungen unterschiedliche Erscheinungsformen. Die spezifische Charakterisierung der Gewalt nach Art, Ziel, Auswirkung und Auslöser ist darum wichtig. Bestehende Instrumente zur Kriminalprognose eignen sich nicht zur Schätzung des Risikos gewalttätiger Handlungen im Strafvollzug, weshalb die Entwicklung spezifischer Modelle für diese Fragestellung notwendig ist. In internationalen Studien wurden diverse Risikomerkmale identifiziert. Auf Schweizer Verhältnisse lassen sich diese jedoch aufgrund der erwähnten Institutionsunterschiede nur teilweise übertragen.

Lorsque l’on compare les différentes études sur la violence en prison, il doit être pris en compte que les établissements correctionnels et la population carcérale varient considérablement entre eux. Les études menées en Suisse ont montré qu’un détenu sur quatre est violent, au moins une fois pendant l'incarcération. Ces actes de violence diffèrent dans la forme de leur manifestation. La caractérisation de la violence en ce sens est importante selon le type, la cible, l’implication et le déclenchement. Les instruments existants sur les pronostic dans le domaine de la criminalité ne sont pas adaptés à l’estimation du risque de comportements violents dans les prisons. Par conséquent, le développement de modèles spécifiques est essentiel. Des études internationales ont identifié plusieurs facteurs de risque. Toutefois, en raison des différences dans les populations et les installations, ces modèles ne peuvent être appliqués qu’en partie à l’établissement suisse.

When comparing different studies on prison violence, it must be taken into account that correctional facilities vary considerably among one another. Studies conducted in Switzerland have shown that every one inmate in four is violent at least once during incarceration. These violent acts differ in regard to manifestation and a specific characterization of violence according to type, target, implication and trigger appears to be necessary. Existing criminal prognostic instruments are not suitable for estimating the risk of violent behavior in prisons. Therefore, the development of specific models is essential. International studies have identified various risk factors. However, due to the aforementioned differences in facilities, these predictors can only partly be transferred to a Swiss setting.