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Schlaganfall und Krebs: Sind kryptogene Schlaganfälle ein paraneoplastisches Syndrom?

Published Online:https://doi.org/10.1024/1661-8157/a002074

Zusammenfassung. Krebs ist ein unabhängiger Schlaganfall-Risikofaktor. Und ein ischämischer Schlaganfall kann der Tumordiagnose sogar um einige Monate zuvorkommen. Pathophysiologisch wird eine paraneoplastische Hyperkoagulopathie vermutet. Gesamthaft ist Krebs zwar eine seltene Ursache, sollte jedoch bei ätiologisch unklaren (kryptogenen) Schlaganfällen in Betracht gezogen werden. Zwei Kriterien – ischämische Läsionen in multiplen Gefässterritorien und ein D-Dimer-Wert >2,15 µg/ml – sagen Krebs als Stroke-Ursache laut einer relevanten Studie zu diesem Thema mit 100% Spezifität voraus. Meist findet sich ein fortgeschrittenes Adenokarzinom; das Schlaganfall-Rezidivrisiko ist sehr hoch. In Analogie zur tiefen Beinvenenthrombose bei Krebspatienten wird vermutet, dass niedermolekulare Heparine wirksamer sind als andere Formen der Blutverdünnung zur Sekundärprophylaxe.


Stroke and Cancer: Are Cryptogenic Strokes a Paraneoplastic Syndrome?

Abstract. Cancer is an independent risk factor for ischemic stroke, and stroke can precede tumour diagnosis by many months. A paraneoplastic hypercoagulability has been implicated. Overall, cancer is a rare cause, but should be suspected in cases of cryptogenic stroke. In patients with cryptogenic stroke, two criteria – ischemic lesions in multiple vascular territories and D-dimer values >2,15 µg/ml – predict cancer with 100% specificity according to one relevant study. An adenocarcinoma at an advanced stage is identified in many cases, the risk of stroke-recurrence is high. There is a lack of evidence-based recommendations regarding secondary prevention in these cases. In analogy to the guidelines for venous thromboembolism in cancer patients, low molecular weight heparins might be more efficient compared to other anti-clotting agents.


Résumé. Le cancer est un facteur de risque indépendant d’accident vasculaire cérébral ischémique (AVC) et un AVC peut précéder le diagnostic d’une tumeur de plusieurs mois. Pathophysiologiquement l’implication d’une hypercoagulabilité paranéoplasique peut être soupçonnée. Dans l’ensemble, le cancer est une cause rare, mais devrait être pris en considération dans les cas d’AVC indéterminés (cryptogéniques). Chez les patients ayant subi un AVC cryptogénique, deux critères – des lésions ischémiques dans plusieurs territoires vasculaires et l’augmentation des valeurs de D-dimères >2,15 µg/ml – prédisent le cancer avec 100% spécificité selon une étude pertinente. Un adénocarcinome à un stade avancé est identifié dans de nombreux cas, le risque d’une récidive d’AVC est très élevé. Il y a un manque de recommandations fondées sur des données probantes en matière de prévention secondaire dans ces cas. Par analogie avec les lignes directrices concernant la thrombose veineuse profonde de la jambe chez les patients cancéreux, les héparines de bas poids moléculaire pourraient être plus efficaces par rapport à d’autres agents anticoagulants.