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Special Section: The Rorschach and the Five-Factor Theory

Are the Relationships Between NEO PI-R and Rorschach Markers of Openness to Experience Dependent on the Patient’s Test-Taking Attitude?

Published Online:https://doi.org/10.1027/1192-5604.27.1.30

The low correlations reported between self-report measures and the Rorschach raise questions about the validity of both kinds of instruments. Meyer (1996) suggested that these low correlations are an artefact, due to the failure to control response style. Correlations would be high and positive when subjects have the same response style on both methods, and high and negative when they have divergent response styles. But response style is assessed according to criteria strongly connected with distress, and the enhancement of correlations may be tautologically limited to distress scales. The objective of this research is to verify whether the response style hypothesis applies to Openness to Experience, a dimension unrelated with distress. Correlations were computed between on the one hand Openness and Neuroticism, and on the second one several selected Rorschach variables. Analyses were conducted on the whole sample (n = 96) and on separate subgroups of patients with convergent (n = 29) or divergent (n = 22) test-taking attitude. The findings establish Openness is related to Rorschach low L, high blends, morbid responses, and combinatory special scores. They also establish that response style moderates correlations between Neuroticism and the Rorschach, but not between Openness and the Rorschach. These results seem to confirm the tautological nature of the present formulation of the response style hypothesis, but further refinement in the analysis of test-taking attitude could help reconsider things.


Les faibles corrélations constatées entre les questionnaires d’auto-évaluation et les résultats du test de Rorschach ont suscité des interrogations sur la validité des deux types de méthode. Meyer (1996) a émis l’idée qu’il s’agit d’un artefact dû au fait que les attitudes des sujets ne sont pas prises en compte. Lorsque les patients ont la même attitude pendant la passation des deux tests, les corrélations seraient élevées et positives; lorsqu’ils ont une attitude différente à l’égard de chaque instrument, les corrélations seraient élevées et négatives. Mais Meyer évalue ces attitudes au moyen de critères reposant principalement sur la tendance à s’attribuer des émotions négatives. Il est dès lors inévitable que les indicateurs de détresse soient convergents chez ceux qui présentent dans les deux types de test la même tendance à reconnaître ou à dénier leur souffrance psychologique, et divergents chez ceux qui expriment leur souffrance dans l’un des tests et la dénient dans l’autre. Le but de la présente recherche est de vérifier si le style de réponse peut influencer les corrélations impliquant une dimension de la personnalité sans relation avec la détresse psychique, l’ouverture à l’expérience, qui constitue une des grandes dimensions du modèle de personnalité en cinq facteurs. On a calculé les corrélations entre les échelles d’ouverture et de névrosisme du NEO-PI-R et des variables du test de Rorschach, d’abord sur la totalité d’un groupe de patients psychiatriques (n = 96), puis pour chacun des sous-groupes présentant des attitudes de réponse convergentes (n = 29) ou divergentes (n = 22). L’ouverture est globalement associée à un F% faible, à des réponses comportant plusieurs déterminants, à des réponses à contenu morbide et à des cotations spéciales renvoyant à des troubles du cours de la pensée du type combinatoire. L’attitude de réponse a une certaine influence sur les corrélations entre le névrosisme et les variables du Rorschach, mais n’en a aucune sur les relations entre l’Ouverture et ces variables. Cela confirme la nature tautologique de la formulation actuelle de l’hypothèse de l’influence modératrice des styles de réponse. Mais il n’est pas exclu qu’une amélioration de la définition des attitudes de réponse permette ultérieurement de reconsidérer cette question.


Las bajas correlaciones halladas entre medidas procedentes de autoinformes y de Rorschach plantean cuestionamientos acerca de la validez de ambos tipos de instrumentos. Meyer (1996) sugirió que estas bajas correlaciones podrían ser un artefacto debido a la dificultad para controlar los estilos de respuesta. Así, las correlaciones serían altas y positivas si los sujetos presentaran el mismo estilo de respuesta a ambos métodos, o bien, altas y negativas cuando tuvieran estilos de respuesta divergentes. No obstante, el estilo de respuesta se evalúa según criterios estrechamente vinculados al malestar psicológico y el aumento de las correlaciones podría acabar estando tautológicamente limitado a las escalas de malestar. El objetivo de esta investigación consiste en verificar si la hipótesis del estilo de respuesta puede aplicarse a la Apertura a la Experiencia, una dimensión no relacionada con el malestar. Se valoraron las correlaciones entre, por un lado, Apertura a la Experiencia y Neuroticismo y por otro, un grupo de variables Rorschach seleccionadas. Se llevaron a cabo análisis con los datos de toda la muestra (n = 96) y con subgrupos separados de pacientes que presentaban en la administración de las pruebas actitudes convergentes (n = 29) o divergentes (n = 22). Los resultados muestran que la Apertura a la Experiencia correlaciona en Rorschach con: Lambda bajo, Blend alto, Contenidos Mórbidos y Códigos Especiales combinatorios. También se observa que el estilo de respuesta modera las correlaciones entre Neuroticismo y Rorschach, pero no entre Apertura a la Experiencia y Rorschach. Estos datos parecen confirmar la naturaleza tautológica de la hipótesis del estilo de respuesta en su formulación actual, no obstante, un mayor refinamiento en el análisis de las actitudes en la administración de las pruebas podría ayudar a reconsiderar este tema.

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